La lettre d'information de l'Institut Bruno Comby
Numéro 17 - 10 juillet 1997
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l'IBC et "IBC NEWS" sur internet
Présentation plus simple, plus directe, à la manière des dépèches de presse, vous aurez évidemment remarqué du premier coup d'oeil que la maquette de notre petite lettre d'information a radicalement changé de style depuis le n°15. Cette nouvelle approche graphique épurée résulte des évolutions technologiques et de la possibilité de réaliser la mise en pages directement en format html, un format compatible avec internet. Cette nouvelle formule permet ainsi la mise à disposition immédiate des informations et anciens numéros de "IBC NEWS" sur internet.
Les anciens numéros ainsi réalisés (à partir du n°15) seront archivés et consultables dans la rubrique "Lettre d'info" du site de l'IBC dont nous vous rappelons l'adresse :
Consultable 24h/24, jour et nuit, ce site virtuel de l'IBC contient environ une cinquantaine de pages d'informations à votre disposition en français, en anglais et en allemand, dont une présentation de l'IBC et une description des recherches et des livres de Bruno Comby. Nous y ajouterons au fur et à mesure de nouvelles informations, des documents photographiques, ainsi que certains des anciens et prochains numéros de la lettre de l'IBC (à partir du n°15).
Tous ceux qui ne nous connaissent pas encore pourront ainsi nous découvrir, connaître notre histoire, nos activités et feuilleter les archives de l'IBC.
Les nouveaux membres (qui viennent d'adhérer) pourront accéder de leur côté, gratuitement et plus facilement qu'auparavant, s'ils le souhaitent, aux anciens numéros d'IBC NEWS.
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Ce newsgroup permettrait de relier nos sympathisants, lecteurs et amis, souvent dispersés aux quatre coins du monde. Le newsgroup fonctionnerait en français et/ou en anglais.
Plusieurs solutions sont possibles : réserver strictement le newsgroup aux membres de l'IBC, ou l'ouvrir à tous publics. Le thème exact du newsgroup et ses lignes de conduite sont à définir. Toutes vos suggestions sont les bienvenues.
Pourquoi et comment vous
libérer du café
L'un de nos adhérents parisiens nous fait part dans un courrier des désagréments qu'il rencontre à boire du café (accélération du rythme cardiaque, effets sur le système nerveux) et nous demande des conseils pour s'en libérer. Il est exact que la consommation de café n'est pas sans répercussion sur le système nerveux. L'ingestion de caféine étant un phénomène de société particulièrement répandu, nous avons pensé que la réponse à cette question pouvait intéresser d'autres lecteurs, et nous vous en faisons donc part ici.
Il est instructif de constater tout d'abord que la graine du caféier n'est pas comestible sous sa forme naturelle (telle qu'on peut la récolter sur le caféier) en raison de sa très forte amertume, ce qui devrait déjà nous inciter à une certaine prudence. On ne peut la consommer qu'après torréfaction, pulvérisation, filtrage. Outre une certaine quantité de benzopyrènes résultant de la torréfaction (les benzopyrènes sont une famille de molécules nocives car hautement cancérigènes, que l'on trouve à des degrés divers dans tous les aliments grillés), le café contient une substance neuroactive : la caféine.
La caféine (ou triméthylxanthine) est un alcaloïde que l'on trouve dans le café dans une proportion de 1 à 2% environ à l'état naturel. On trouve aussi de la caféine dans le thé, le cacao, la noix de cola. La caféine, comme la nicotine, accélère le rythme et le débit cardiaque.
A doses moyennes ou fortes, le café provoque des palpitations, des tremblements, de l'agitation, des insomnies. A plus fortes doses (10 à 20 grammes de café absorbés en une seule fois), le café produit en plus de ces symptômes des bourdonnements, des vomissements, des délires et des convulsions.
Le café contient également de la théobromine (une autre substance neuroactive pouvant induire des dépendances) que l'on retrouve dans le cacao (et donc dans le chocolat).
Certains groupes industriels, plus soucieux de leur chiffres de vente que de la santé publique, incorporent de la caféine dans des boissons gazeuses ou préparations en vente libre (sodas tels que Coca-Cola, Coke, etc. mais aussi gâteaux, desserts, barres de chocolat, etc.) car cela rend les plus grands consommateurs dépendants de leurs produits, ce qui est bien sûr excellent pour le chiffre d'affaires des sociétés qui vendent ces produits.
Les cafés décaféinés sont moins toxiques pour le système nerveux, mais contiennent néanmoins des produits divers qui, à forte dose, peuvent aussi provoquer des palpitations.
Le café ne contient aucune vitamine utile à la santé, car il est torréfié à haute température (grillé, d'où sa couleur brun foncé ou noire, le grain de café naturel étant de couleur verte ou brune), ce qui détruit la quasi-totalité des vitamines.
La stimulation passagère qu'engendre la caféine (suivie d'un effet rebond dans l'autre sens -> dépression passagère) peut à court terme donner au consommateur l'impression de "se réveiller" et d'être un "remontant". Mais cette action sur le système nerveux, surtout si la consommation devient régulière et importante, engendre une dépendance (on ne peut plus s'en passer) et une accoutumance (besoin d'augmenter les doses avec le temps pour obtenir le même effet) et finit à la longue par déséquilibrer le système nerveux (Barnes, 1972 & Faizey, 1977). On bascule ainsi progressivement dans un cercle vicieux où café, cigarette et médicaments deviennent indispensables à l'action et à la clarté mentale : les somnifères pour dormir, les euphorisants pour se réveiller, l'alcool pour se désinhiberÉ Des millions de personnes sont aujourd'hui dépendantes de ce type de cercle vicieux. C'est pourquoi l'IBC recommande d'éviter la consommation de café comme des autres excitants et drogues, et d'arrêter dans la mesure du possible. Saviez-vous par exemple que le Coca-Cola si recherché par les adolescents contient des quantités importantes de caféine (une cannette de Coca-Cola est presque équivalente à une tasse de café) ?
LE CAFE N'EST PAS UN ALIMENT NI UNE BOISSON COMME LES AUTRES, MAIS A PARTIR D'UNE CERTAINE DOSE, AGIT COMME UNE DROGUE. Le fait que la caféine soit une drogue légale, dont on autorise la vente en supermarché et dans toutes les épiceries et qu'elle fasse l'objet de vastes campagnes de promotion publicitaire visant particulièrement les adolescents et les jeunes adultes n'enlève rien à sa toxicité.
Outre la toxicité directe et par accumulation du café, une conséquence indirecte mais non moins anodine de son utilisation est qu'on le consomme généralement pour lutter contre la fatigue ou pour rester réveillé et qu'il modifie ainsi notre comportement. Or la fatigue ne survient pas par hasard. Elle a une raison de se manifester. La fatigue est en effet un signal de repos que nous envoie notre organisme parce qu'il a besoin de se reposer. Boire du café nous prive de sommeil exactement au moment où nous en aurions besoin. Il casse ainsi notre rythme de vie, perturbe nos cycles veille/sommeil et nous éloigne de nos besoins et de nos rythmes naturels. Lorsqu'un petit moment de fatigue survient en début d'après-midi, il faut si possible faire la sieste, ne serait-ce que quelques minutes, plutôt que boire du caféÉ
Au lieu d'installer des machines à café dans les entreprises, on devrait plutôt y installer des salles de repos. C'est d'ailleurs le cas dans certaines entreprises de haute-technologie comme Apple ou IBM, ou encore en Chine, où "le travailleur a droit au repos" et peut se reposer sur son lieu de travail, d'après l'article 49 de la constitution chinoise. Loin d'encourager l'oisiveté, le repos bien mérité est nécessaire et contribue au contraire à accroître le bien-être et l'efficacité des employés. Il est largement prouvé par exemple que la pratique de la sieste améliore la vigilance et les performances, tandis que l'abus répété de stimulants les dégrade et augmente in fine les risques d'accidents du travail.
Comme le stress par l'intermédiaire de l'adrénaline, le café (avec la caféine) stimule le système nerveux comme un neuromédiateur en agissant sur certains récepteurs des neurones. Le café agit ainsi dans le même sens que le stress et le tabagisme (nicotine), dont il aggrave les effets. Il accélère non seulement le rythme cardiaque mais l'ensemble du métabolisme, ce qui conduit ainsi à un vieillissement précoce de l'organisme.
Comme la nicotine et l'adrénaline, le café augmente aussi le niveau de tremblement nerveux au repos ou TNR (Koller, 1987 ; Nuotto, 1982 ; Shirlow, 1985) ce qui est facile à mesurer par soi-même au moyen de l'appareil "Tremor Monitor" ou "Stressomètre" (ref : Comby, "New method for the measurement of tremor at rest", 1992). La mesure du tremblement nerveux au moyen de cet appareil permet ainsi de constater et d'étudier les effets nocifs de la caféine sur le système nerveux.
A l'inverse le Stressomètre (Tremor Monitor) permet de mesurer les bienfaits du sevrage du café. Il faut environ trois semaines pour que le tremblement nerveux et la nervosité rejoignent la normale. Pendant ces premières semaines, et surtout les premiers jours du sevrage, il peut y avoir élévation passagère du niveau de tremblement nerveux (et de la nervosité du sujet) du fait des réactions de "désintoxication" de l'organisme, en fonction des variations du taux de caféine dans le sang. Ces réactions sont normales et peuvent être minimisées en mangeant beaucoup de fruits et légumes (riches en vitamines) pendant la période de sevrage et en buvant beaucoup d'eau, ce qui accélère l'élimination de la caféine, laquelle est, comme la nicotine, soluble dans l'eau. Fort heureusement ces réactions dites de "désintoxication" sont passagères et tout rentre très vite dans l'ordre après quelque temps.
En fait, il n'y a rien d'utile comme substance nutritive dans le café qu'on ne puisse pas trouver ailleurs. Le café n'est pas un simple aliment, mais agit comme une véritable drogue (douce certes, mais tout de même une drogue qui à partir d'un certain seuil, rend dépendant). Il convient donc d'en limiter sa consommation et si possible de s'en abstenir.
Parmi les moyens de cesser de boire du café, rappelons quelques règles essentielles qui s'appliquent aussi au sevrage de la plupart des autres drogues neuroactives (tabac, alcoolÉ) :
- la "formule du succès" comme pour le tabac ou l'alcool est la suivante : DESIR SINCERE DE CESSER + MODE D'EMPLOI. Le désir de cesser de boire du café ne doit pas être confondu avec la volonté (puissance nécessaire pour y parvenir). C'est le désir qui importe et non la volonté. On peut souhaiter, désirer intensément cesser de boire du café (c'est cela qui compte le plus) et ne pas en avoir la volonté. La volonté cela s'apprend et dépend essentiellement de la manière dont vous vous y prendrez, de ce que vous ferez au moment du sevrage (d'où l'importance d'un bon mode d'emploi).
- dans la quasi-totalité des cas, il est plus facile d'arrêter d'un coup que progressivement. En effet le café appelle le café (et la cigarette, et l'alcool, les trois étant souvent consommés ensemble). Tant que vous continuez à boire un peu de café (ou à fumer), vous en entretenez le besoin.
- le café, la cigarette, le sucre, une alimentation artificielle et inadaptée, la sédentarité, les pensées négatives forment une "association de malfaiteurs". Ces éléments s'entraînent les uns les autres. Ils agissent sur vos comportements et peuvent endommager votre santé. Il est plus facile d'arrêter tous ces comportements nocifs simultanément que d'arrêter seulement l'un d'entre eux. Si vous arrêtez le café mais pas la cigarette, par exemple, chaque cigarette fumée ravivera l'envie du café. De même l'expérience de milliers de fumeurs ayant cessé de fumer montre que c'est nettement plus facile (et les pourcentages de réussite sont alors nettement plus élevés) quand on arrête le café en même temps que le tabac et les autres drogues.
- la démarche de sevrage du café s'inscrit ainsi dans une logique plus générale de prise en main de sa santé par soi-même et de responsabilisation de l'individu. Le choix fondamental, c'est de CHOISIR DE VIVRE HEUREUX et d'être RESPONSABLE DE SA SANTE. Ceci requiert une démarche active pour se libérer des drogues et des mauvaises habitudes dont vous seriez au fil des années devenu dépendant à votre insu.
C'est pourquoi la méthode de sevrage du café emprunte les mêmes chemins que ceux du sevrage du tabac, de l'alcool et d'autres drogues : 1/ naissance du désir de se libérer et phase de préparation psychologique 2/ sevrage total en principe du jour au lendemain (après une phase de préparation psychologique) 3/ pour l'aide au sevrage, il existe des moyens très simple telles que la technique du RBR* par exemple : respirer profondément trois fois, boire un grand verre d'eau et répéter trois fois la phrase "Je choisis de vivre heureux et en bonne santé" 4/ éviter tous les autres excitants et les drogues neuroactives en général, chaque stimulation réactivant le besoin de toutes les autres, afin de sortir du cercle vicieux et de permettre au système nerveux de retrouver le plus vite possible son équilibre naturel.
Enfin, dans tous les cas, restez suivi médicalement, n'interrompez pas vos traitements médicaux sans avis médical, et n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin si nécessaire.
* Pour plus de détails et de conseils sur la pratique du sevrage, le lecteur pourra se reporter à l'ouvrage "Comment vous libérer du tabac", disponible en librairie ou par correspondance auprès des éditions TNR. En remplaçant "tabac" par "café" la méthode de sevrage décrite dans cet ouvrage s'applique presque à l'identique au sevrage du café.
Références :
- Barnes G.G. & P. Noble, «From soft drugs to narcotics», Drugs and society, vol. 5, n°1, pp10-13, 1972.
- Bartol C.R., «Extraversion and neuroticism with nicotine, caffeine and drug intake», Psychological Reports, vol. 36, pp1007-1010, 1975.
- Café et caféine, Dictionnaire Médical Larousse, édition 1985.
- Chait L.D. & R.R. Griffiths, «Effects of caffeine on cigarette smoking and subjective response», Clinical & Pharmacological Therapy, vol. 34, pp 612-622.
- Comby B., G. Chevalier & M. Bouchoucha, «New Method for the Measurement of Tremor at Rest», Archives Internationales de Physiologie, Biochimie et Biophysique, pp73-78, vol. 100, 1992.
- Elsner J., G. Zbinden & S. Alder, «Interaction between ethanol and caffeine», Psychopharmacology, vol. 96, pp194-205, 1988.
- Faizey C., «The aetiology of psychoactive substance abuse», published by UNESCO (Paris), 228 p., 1977.
- Koller W.C., Cone S. & G. Herbster, «Caffeine and tremor», Neurology, vol. 37, pp 169-172, 1987.
- Nuotto E., M.J. Mattila, T. Seppälä & K Konno, «Coffee, caffeine and alcohol effects on psychomotor function», Clin Pharmacol Ther, vol. 31, pp68-76, 1982.
- Shirlow M.J. & C.D. Mathers, «A study of caffeine consumption and symptoms : indigestion, palpitations, tremor, headache and insomnia», International Journal of Epidemiology, vol. 14, pp 239-248, 1985.
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